“Si vous n’avez pas envie de courir après un étranger dans la rue pour lui dire de le lire, c’est que vous n’avez pas lu un grand livre.”
Stephen Carrière a l’art de la punchline. Et il dit en une phrase dans une rencontre littéraire tout le bien qu’il pense des textes de trois de ses auteurs en cette rentrée de septembre, j’ai nommé Carole Allamand, Sibylle Grimbert et P.E Cayral, pour respectivement Tout garder, Le dernier des siens et Au départ, nous étions quatre.
“La seule règle, c’est de se mettre au service de l’auteur et l’amener vers la version la plus aboutie de son travail.” “Être un accélérateur de temps sur le jugement critique du créateur.”
Oui, Stéphane Carrière parle très bien de son métier… Il parle aussi très bien des romans qu’ils publient.
Au sujet du livre de Carole Allamand : “Un des plus beaux manifestes de l’effraction en littérature.” “Le protocole merveilleux d’un esprit qui veut comprendre.”
Il résume celui de Sybille Grimbert d’un : “C’est quoi pour quelqu’un d’aimer ce qui ne sera jamais plus ?”
Et pour P.E Cayral : “Tout est juste dans la concordance entre la construction et le thème. En une phrase, c’est quoi le destin ?
Quand un éditeur aime autant ses auteurs, ils le lui rendent bien.
“Un éditeur, c’est le tiers absolu et j’ai une confiance absolue dans le lecteur qu’est Stephen.” Et c’est Sibylle Grimbert, elle-même éditrice (Plein Jour), qui le dit.
Et puis en Vleel, souvent à la toute fin, il y a des révélations qui chavirent le cœur.
“P.E Cayral, c’est un pseudonyme. Cayral, c’était déjà celui de mon grand-père qui écrivait. Et P.E… ça veut dire peut-être.”
Laissons le peut-être conclure ce post et filez voir le replay de la rencontre sur YouTube !
A VOIR le replay de la rencontre littéraire sur Youtube
A LIRE un retour de lecture sur le roman de Sybille Grimbert et un retour de lecture sur le roman de P.E.Cayral



