La littérature aux éditions du Panseur est hybride et s’est émancipée dès sa création par Jérémy Eyme de la notion de genre. Et quand l’écriture est singulière, Vleel est toujours là ! Outre le fait de porter le même prénom, les deux autrices présentes ce soir-là pour la rencontre littéraire ont une force commune dans leur prise de paroles- dans Chambre 152 pour Isabelle Rossignol et dans Les échassiers pour Isabelle Aupy.
Tout commence par…
Isabelle Rossignol « un soir avant de m’endormir, la première phrase surgit : « oh je sais » ». Le lendemain, elle poursuit cet incipit, dans une forme de fulgurance, « comme une pelote qui s’évidait ». « C’était comme une voix en moi. Ça a été au-delà de moi ».
Isabelle Aupy a créé un objet –livre avec l’histoire d’en bas et l’histoire d’en haut : « j’avais envie de deux histoires parfaitement autonomes et à la fois interdépendantes ». Jérémy l’a suivie dans tout le processus d’écriture : « Si le livre est aussi beau c’est en grande partie grâce à lui ».
Ecrire c’est…
Isabelle Aupy : « ce qui motive mon écriture, ce sont les questions que je me pose ». Elle avait ici besoin de réfléchir aux phénomènes de l’emprise en se positionnant au-dessus des autres. Tout en étant « très à l’écoute de son narrateur ».
Isabelle Rossignol : « ce texte est celui de la colère, tout en étant tourné vers le poétique ». « Tout se passe à voix haute ». « C’est un livre que je relis souvent et chaque fois je suis surprise d’avoir pu l’écrire ».
Le Panseur c’est « une diversité d’accents, de couleurs et de voix » (Jérémy Eyme), une diversité incarnée par ces deux autrices et prolongeant la mission de cette maison d’édition prête à continuer d’explorer toutes les possibilités de mise en forme du langage. Alors forcément on en redemande et on attend avec impatience les nouveaux titres à paraître en 2023 !
A lire des extraits de retours de lecture du texte d’Isabelle Aupy et du texte d’Isabelle Rossignol
A voir: le replay de la rencontre


