Rencontre littéraire avec Isabelle Aupy et Isabelle Rossignol

par | 05 décembre 2022 | 0 commentaires

La littérature aux éditions du Panseur est hybride et s’est émancipée dès sa création par Jérémy Eyme de la notion de genre. Et quand l’écriture est singulière, Vleel est toujours là ! Outre le fait de porter le même prénom, les deux autrices présentes ce soir-là pour la rencontre littéraire ont une force commune dans leur prise de paroles- dans Chambre 152 pour Isabelle Rossignol et dans Les échassiers pour Isabelle Aupy.

Tout commence par…

Isabelle Rossignol « un soir avant de m’endormir, la première phrase surgit : « oh je sais » ». Le lendemain, elle poursuit cet incipit, dans une forme de fulgurance, « comme une pelote qui s’évidait ». « C’était comme une voix en moi. Ça a été au-delà de moi ».

Isabelle Aupy a créé un objet –livre avec l’histoire d’en bas et l’histoire d’en haut : « j’avais envie de deux histoires parfaitement autonomes et à la fois interdépendantes ». Jérémy l’a suivie dans tout le processus d’écriture : « Si le livre est aussi beau c’est en grande partie grâce à lui ».

Ecrire c’est…

Isabelle Aupy : « ce qui motive mon écriture, ce sont les questions que je me pose ». Elle avait ici besoin de réfléchir aux phénomènes de l’emprise en se positionnant au-dessus des autres. Tout en étant « très à l’écoute de son narrateur ».

Isabelle Rossignol : « ce texte est celui de la colère, tout en étant tourné vers le poétique ». « Tout se passe à voix haute ». « C’est un livre que je relis souvent et chaque fois je suis surprise d’avoir pu l’écrire ».

Le Panseur c’est « une diversité d’accents, de couleurs et de voix » (Jérémy Eyme), une diversité  incarnée par ces deux autrices et prolongeant la mission de cette maison d’édition  prête à continuer d’explorer toutes les possibilités de mise en forme du langage. Alors forcément on en redemande et on attend avec impatience les nouveaux titres à paraître en 2023 !

Par @sandra_etcaetera

A lire des extraits de retours de lecture du texte d’Isabelle Aupy et du texte d’Isabelle Rossignol

A voir: le replay de la rencontre