Il y a des romans qui naissent d’une urgence, d’un besoin quasi vital d’écrire. C’est ce que nous dit dans cette rencontre littéraire, Alexandra Koszelyk de l’Archiviste, son dernier roman.
Quand la nouvelle de la guerre en Ukraine tombe sur Twitter, il y a d’abord un temps de sidération. Pour l’autrice, impossible de reprendre l’écriture du tome 2 d’Emona. Il faut se battre, tout en elle crie le besoin d’être auprès des siens et de participer à cette culture de résistance, propre à son pays, l’Ukraine.
Émotionnellement, la période était compliquée, la mise à distance s’est faite grâce à la langue. Le temps d’écriture a été court, de février à octobre pour la publication avec un temps de correction en été, le besoin de revenir sur des chapitres pour atteindre l’image exacte et faire un roman digne.
Les personnages vont tenter de changer l’histoire. Au début l’archiviste était un homme. C’est en cours d’écriture que l’évidence s’est imposée, c’était une femme, qui faisait face à l’homme au chapeau, comme incarnation du mal.
Si l’art a une importance capitale dans ce texte, notamment la photographie, on retrouve aussi en fils rouges des thématiques chères à l’autrice : la nature, le merveilleux, la mythologie, les ombres essentielles et les fantômes.
Pour aller plus loin, Alexandra Koszelyk nous propose de découvrir trois textes : Les chevaux de feu, Jamais frères et les poèmes de Taras Chevtchenko. Et nous, nous vous recommandons l’Archiviste, évidemment.
Par @hanyrhauz
A lire des extraits de retours de lecture de L’Archiviste
A voir: le replay de la rencontre

