Rencontre avec Sarah Barukh pour son roman Envole-moi

par | 23 mai 2020 | 0 commentaires

Par @fineboush 

Après une semaine de teasing qui promettait une rencontre explosive, c’est sur la BO de Rocky que s’est ouvert ce VLEEL : bam, le ton est donné ! Avec l’humour, la douceur et la sincérité qui la caractérisent, Sarah Barukh nous a présenté son troisième roman, «Envole-moi», paru le 29 janvier 2020 aux Editions Albin Michel .Cette rencontre fut placée sous le signe de la spontanéité, du rire aux larmes nous avons pu partager un moment fort avec l’autrice.

Sarah a grandi bercée par les histoires, alors quoi de plus normal plus tard que d’en raconter ? C’est pour elle ce qui nous rassemble. De là à se qualifier d’écrivain ? Vaste débat, auquel nous nous sommes livrés au début de cette rencontre. Vient ensuite le moment d’évoquer la genèse de son livre. Le premier où qui s’inspire autant de son vécu. À travers ces pages, entre les blocs de la cité du XIXème et dans les quartiers huppés du XVIIème, Sarah revient sur l’époque à part que furent les années 90. Marquante
L’époque où au lycée, on était défini par le style de musique que l’on écoutait et non par ses origines ou sa religion. Et puis le tournant, la montée insidieuse de l’intolérance. Mais nous y reviendrons…
Cette rencontre fut également l’occasion d’aborder avec Sarah son idée de la littérature. Certains l’ont souligné, ses romans se lisent facilement, l’écriture est belle et simple. Elle nous le confirme, lorsqu’elle écrit, c’est pour tout le monde. Même fatigués d’une journée de travail, on doit pouvoir la lire comme on écoute une histoire.
Ce roman raconte l’histoire d’Anaïs qui, un beau jour, voit son passé la rappeler par l’intermédiaire de Marie, sa « BFF » du lycée. Elle remonte alors sur Paris et se confronte aux traumatismes de son adolescence. Sarah nous le redit au cours de ce VLEEL, ce qu’elle a voulu raconter, ce n’est pas une simple histoire d’amitié adolescente. Les thématiques sont sociales. Il y a la question de l’appartenance, du communautarisme : religieux, ethnique, mais également social. Naviguer à vue dans un monde dont on n’a pas les codes.

Elle traite ce sentiment si particulier, celui de ne se sentir à sa place nulle part. Sarah a cette capacité à, tout simplement, transcender les émotions. Nostalgie quand tu nous tiens, on renoue également avec les artistes qui ont marqué la décennie : de JJ Goldman à NTM en passant par MC Solaar, la musique de qualité est au RDV !
Et d’ailleurs, en parlant de musique, revenons à la rencontre ! Sarah Barrukh est unique, lorsqu’elle nous promet des surprises, elle tient parole plutôt deux fois qu’une. Enrico Macias ? Le Mendiant de l’amour ? Une cover pour chanter les louanges de @serial_lecteur_nyctalope …vous le visualisez c’est bon ? Sarah, l’exceptionnelle, l’époustouflante, l’a fait pour nous, pour vous. C’est pour elle c’est cadeau, direction le replay !
Un moment hors du temps, intense, que nous a offert ce VLEEL. Je souhaite à Sarah encore beaucoup d’histoire à raconter, mais surtout à partager avec nous. Big Bisous Bien Baveux.

A VOIR : le replay de la rencontre sur la chaîne YouTube VLEEL.

A LIRE : deux chroniques, ici et ici.