Rencontre avec Ludovic Hermann-Wanda

par | 08 avril 2021 | 0 commentaires

Par @serial_lecteur_nyctalope

Après la découverte il y a quelques années de son premier roman Prisons, j’étais tombé sous le charme de son écriture. À la fois incisif et philosophique sans jamais tomber dans le trop facile, il revenait cette année avec Balance ta haine. Gilles Rozier et Anne-Sophie Dreyfus les éditeurs de l’Antilope m’avaient prévenus : ça va décoiffer. Ils avaient raison.

Lorsqu’ils se sont rencontrés avec Anne-Sophie à l’occasion du salon du livre de Paris sur un stand de 25 cm de large (selon les manifestants) ce fut également un choc de découvrir cet auteur désirant se faire éditer chez un éditeur à la recherche de littérature juive. Si je n’ai pas quitté mon sourire béat de toute la rencontre ce n’est pas pour rien : cet auteur me fascine. Tant dans la façon d’écrire avec un style si éloigné des carcans de la société littéraire mais aussi par son parcours. Lui au « rapport frénétique à l’écriture », lui qui sort de prison et qui découvre les mots et la littérature.

Électrochoc. Comme son dernier roman qui abat toutes les cloisons de la bienpensance de manière provocatrice mais toujours avec ce style particulier où la philosophie et les punchlines viennent se balader entre les lignes. Lui qui intervient à son tour dans les prisons pour « s’émanciper par le verbe ». Que dire de plus il est de retour en librairie et cela m’enchante plus que tout. Je peux vous assurer que vous ne lirez rien de tel dans le style actuellement. Si vous souhaitez donner un coup de boost à vos lectures… par ici les amis•••

A VOIR: le replay de la rencontre sur YouTube

A LIRE: deux chroniques sur Balance ta haine, ici et ici