Rencontre avec Clémentine Beauvais et Pauline Delabroy-Allard

par | 11 avril 2021 | 0 commentaires

par @les.petits.enchantements 

C’est l’histoire d’un Vleel
un dimanche d’avril

d’un petit déjeuner à part, d’un matin
où au milieu des croissants et du pain
s’invite la Collection Iconopop de L’iconoclaste
un éditeur et deux auteures enthousiastes partagent avec nous leurs textes poétiques
leur vision de l’intime et de l’esthétique.

Pauline Delabroy-Allard
Sur la couverture, de dos dans une baignoire
Celle de « La Maison Tanière »
Refuge protecteur d’écriture deux étés durant
Loin du monde et des tourbillons enivrants
Se soustraire à la société
S’offrir la solitude et ses possibilités
Un recueil, deux parties
Des autocontraintes formelles, des photographies
Des mots sur des vinyles, le temps d’une chanson
Des mots sur les fêlures aux plafonds.

Pauline au naturel
Sa fille sur les genoux
Poèmes rituels
Entre les blablas de bébé et les gazous
Poésie contemplative
Pour plonger en soi-même et dans une vie jouissive.

Clémentine Beauvais
Et sa Novella aux vers libres et parfaits
« Décomposée »
En hommage à Baudelaire poète adoré
Elle revisite la célèbre « Charogne » du « Spleen et idéal »
Lui donne voix, à elle, Grâce et à Jeanne Duval
S’amuse de sa muse qui vibre
S’empare du destin d’une femme libre
De lieux en lieux, imagine
Ces deux héroïnes
Qu’elle place sous la lumière
Au centre de la création littéraire.

Une poésie vive et éclatée
Où l’ellipse participe au sens réinventé
La page est un espace de jeu
Pour dire le monde et ses enjeux.

C’est la rencontre de deux poétesses
Qui au genre offre une autre jeunesse
Des textes jubilatoires et vivifiants
Audacieux et percutants.

Merci à Cécile Coulon et Alexandre Bord Pour cette belle collection que de titre en titre l’on dévore.
Saisir une époque, sans barrière
À travers des voix singulières.
Merci à la Team Vleel
Pour ces paroles qui parviennent jusqu’à nos domiciles
Ses lectures
Que l’on nous murmure.
Lisons de la poésie,

Disons-la, répandons-là avec frénésie !

A VOIR: le replay de la rencontre sur YouTube

A LIRE: une chronique sur Décomposée et une sur Maison tanière