Par @moonpalaace
Éditée par @leseditionsdutyphon , Lucie Baratte fait partie de ces auteurs que le confinement aurait pu inquiéter.
Publié le 11 mars 2020, le conte du Chien noir n’avait pas encore obtenu la visibilité attendue que déjà les librairies fermaient leurs portes pour deux longs mois, privant par la force des choses les auteurs de la rencontre avec leurs lecteurs.
Cette situation désespérante aurait pu être fatale à un premier roman. Mais c’était sans compter le talent de Lucie, la singularité de son texte et sa volonté de partager avec ses lecteurs un peu de la magie du conte qu’elle avait inventé.
Ce jour-là, le 13 mai, tous les participants à la rencontre virtuelle avaient bien en tête ce contexte si difficile et cette nécessité de créer des liens, cette envie de dresser des ponts et d’abattre les frontières physiques entre les lecteurs, l’auteure et l’éditeur.
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Le charme du conte noir de Lucie a agi sur nous comme un sortilège : si les 25 blogueurs présents n’avaient pas alors tous lu le texte, beaucoup d’entre eux, séduits par ces deux heures d’échanges passionnants, l’ont mis aussitôt sur leur liste des premiers achats post-confinement.
C’est ainsi que de nombreuses chroniques fleurissent sur Instagram depuis mai et font la lumière sur ce petit bijou noir•••
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Que s’est-il passé pendant ces deux heures ?
Lucie, entre simplicité et érudition, a su captiver son auditoire, montrer comment un texte construit selon les codes traditionnels du conte gothique peut s’emparer des thèmes d’aujourd’hui, l’émancipation féminine et la domination masculine par exemple, et comment il s’inscrit dans une veine inspirante, en digne héritier de Perrault, Mme d’Aulnoy, ou encore du marquis de Sade•••
Si vous ne l’avez pas encore vu, le replay vous racontera aussi comment l’éditeur Yves Torrès a été d’emblée séduit par le manuscrit de Lucie et pourquoi elle-même avait choisi cette maison dont l’ambition est de faire renaître des textes oubliés qui éclairent cependant notre monde.
A VOIR: le replay de la rencontre sur YouTube
A LIRE: deux chroniques sur Le chien Noir, ici et ici
