Rencontre avec les éditions Macha Publishing et Dina Rubina

par | 20 mai 2021 | 0 commentaires

par @manonlit_et_vadrouilleaussi 

Quel est votre rapport à la littérature russe ?

Je dois vous avouer qu’à part les grands classiques, je n’y connais pas grand-chose ! VLEEL nous avait mis le pied à l’étrier avec la découverte d’Andreï Siniavski dont j’avais apprécié le ton. Seulement, qu’en est-il de la littérature russe d’aujourd’hui ? Pouvez-vous me citer un.e auteur/ autrice de notre époque ? Non ? Je vous rassure moi non plus…

Grâce à Macha Publishing, vos lacunes seront vite comblées ! Cette maison d’édition, qui fut d’abord une agence éditoriale, publie depuis 2015 les grands noms russes de notre époque. Marie Renault, fondatrice et directrice, nous explique que ce changement de statut résulte de l’envie de transmettre en France, l’esprit de la Russie contemporaine, peu représentée dans le paysage éditorial actuel. Avec une grande diversité dans son catalogue (beaux livres, romans, bilingue, histoire et essais, jeunesse et YA), Masha Publishing se veut être une passerelle entre le monde russe et français.

Parmi les auteurs phares du catalogue, vous pourrez découvrir l’écrivaine Dina Rubina, qui nous a fait le plaisir de se joindre à nous pour la suite de la rencontre. Nous sommes revenus sur sa carrière, 50 ans d’écriture avec une quarantaine d’ouvrages (dont seulement deux existaient en français), ses inspirations et son processus d’écriture. Aussi à l’aise dans l’exercice du roman que de la nouvelle, Dina Rubina, nous explique que ce qui est lui est primordial est « le destin de l’homme dans le cœur du siècle » et qu’« une perception du monde sans l’humour et le sarcasme n’est pas imaginable ».

Deux titres de Dina Rubina sont parus chez Macha Publishing : Du côté ensoleillé de la rue, paru l’année dernière, et le Syndrome de Petrouchka cette année. Dans ce dernier, un mélange de drame psychologique, de polar familial et roman gothique, l’autrice nous entraîne dans le milieu des marionnettes où il est question, entre autres, de « l’impossibilité de fusion d’une âme avec l’autre ».

A VOIR: le replay de la rencontre est en ligne sur la chaîne Youtube

A LIRE: deux chroniques sur Le syndrome de Petrouchka de Dina Rubina, ici et ici