Rencontre avec les éditions Au Vent des Iles

par | 10 juin 2020 | 0 commentaires

Par @sandra_etcaetera 

Paréo, lunettes, crème solaire, maillot de bain et cocktail en main… nous étions évidemment prêts et équipés pour le voyage au gré du Vent des îles vers la Polynésie.

Nous avions déjà beaucoup voyagé avec VLEEL mais là, rendez-vous était donné à Papeete… rien que le nom nous transportait déjà loin, bien loin, jusqu’à sentir sur nos pieds glisser l’eau du Pacifique et humer le parfum des fleurs de tiaré. Aux douces sensations exotiques s’est ajouté l’accueil chaleureux de Christian Robert, le fondateur de la maison et Lucile Bambridge, son couteau suisse (dixit leur site internet!).
Au vent des îles, un doux nom pour une belle maison d’édition au champ éditorial quasiment unique, s’attachant à publier les ouvrages de Polynésie et de l’océan Pacifique, de langues anglaise, française ou vernaculaires. De quoi continuer à nous faire rêver et surtout créer un pont pour rendre accessible une littérature et une zone du globe qui nous semble à nous français de la métropole si lointaine et pourtant si séduisante!•••

Ainsi Au vent des îles vend ses ouvrages certes à 70% en Polynésie mais cherche toujours plus à rapprocher l’Océanie de la francophonie du reste du monde, par des textes et des ouvrages écrits par toute la communauté océanienne: des polynésiens, calédoniens, maoris, fidjiens, aborigènes d’Australie, papous…etc, autant de cultures à découvrir, à comprendre et à aimer à travers des collections variées permettant à la maison d’édition de répondre à un public éclectique.
La collection jeunesse notamment maintient le lien entre les coutumes ancestrales et la nouvelle génération. D’autres collections valorisent et racontent les cultures océaniennes: les beaux livres, les biographies, la collection Noir Pacifique (le polar) et la littérature. Autant d’ouvrages pour raconter l’Océanie d’hier et d’aujourd’hui et pour rassembler les lecteurs autour des valeurs,des cultures indigènes et de l’Histoire marquée par la colonisation et l’évangélisation.

 A défaut de remplir nos valises pour Tahiti nous avons fait grandir nos PAL avec de nombreux titres qu’on n’hésitera pas à commander auprès de notre libraire préféré:

Free Love de Sia Figiel (traduction Mireille Vignol)
Caledonia Blues de Claudine Jacques (17 nouvelles sur la violence sociale et faite aux femmes)
Faux semblant et Le Patriarche de Witi Ihimaera (traduction Mireille Vignol)
Sourde Colère de Stan Grant (traduction David Fauquemberg)
– ou encore le livre qui a déchaîné les fans de l’irremplaçable Teheiura, Aventurier dans l’âme.

Un catalogue riche par sa diversité et sa singularité et une maison d’édition qui fête fièrement ses 30 ans d’existence cette année.
De quoi imaginer (rêver?) facilement un VLEEL-Tour à travers l’Océanie à la rencontre des auteurs de la maison et y retrouver Christian et Lucile nous lisant le soir sur une plage de sable noir une légende maori baignés par la douceur du vent des îles…
A VOIR: le replay de la rencontre sur YouTube

A LIRE: deux chroniques sur des ouvrages publiés par Au vent des îles, ici et ici