Rencontre avec les éditions La Peuplade

par | 14 juin 2020 | 0 commentaires

Par @moonpalaace 

Il est certaines maisons d’édition qui par leurs choix de publications exacerbent l’imaginaire des lecteurs et donnent envie de lire tout le catalogue.

La Peuplade est de celles-là, et vous la connaissez certainement… cette maison aux couvertures bien identifiables et qui s’est choisi un phare pour logo.
Voilà qui interpelle le lecteur…

Quel symbole, quelle promesse de prendre de la hauteur et d’être une sentinelle qui veille sur la littérature !
Et de fait, la volonté affichée de cette maison fondée en 2006 est de « bouger, agir, évoluer, prendre part au dialogue, construire une époque, formuler des idées, un propos ».
Un programme ambitieux et engagé et qui vient se placer à la confluence de la pensée, de la poésie et de l’ouverture sur le monde.


Pendant les deux heures de cette rencontre, Simon Philippe Turcot, fondateur de La Peuplade avec Mylène Bouchard a été en direct avec nous depuis le Québec pour nous faire voyager à travers la richesse du catalogue.
Qu’y trouve-t-on ? « Des livres de fiction, des récits, de la poésie et des traductions de romans inspirants d’où qu’ils proviennent ».
Si au départ la Peuplade a privilégié les parutions d’auteurs québécois, la ligne s’est ensuite ouverte sur des textes traduits provenant du Canada anglophone. Et très vite, l’envie de trouver des talents plus loin encore a dirigé l’équipe vers l’Islande puis tous azimuts, comme un phare dont l’amplitude est à 360°. Peu importe la distance, les frontières n’existent plus chez La Peuplade.

En Europe, il revient à Julien Delorme depuis janvier 2019 d’occuper la fonction de directeur commercial.
Malheureusement absent le jour de la rencontre, il a répondu à quelques-unes de nos questions pour préciser ses fonctions :
« Je suis le relai de la maison sur le continent Européen, plus spécialement pour les pays francophones soit la France, la Belgique, la Suisse et le Luxembourg. Mon rôle est multiple : le premier c’est d’assurer les relations avec les libraires•••

« Comme on publie des auteurs inconnus ou méconnus, il y a nécessité à faire lire les textes aux libraires, c’est uniquement comme ceci qu’ils pourront parvenir aux lecteurs. Je gère les services de presse, la newsletter, les réseaux sociaux, les événements et tournées).
Par ailleurs, je m’occupe également d’une partie plus commerciale : les relations avec les représentants, l’analyse des chiffres de vente afin d’élaborer et de réaliser des stratégies pour que La Peuplade soit plus lue.
Je n’ai pas de tâche éditoriale à proprement parler, ce sont les prérogatives de l’équipe québécoise, mais il m’arrive d’être consulté, ou de recevoir quelques projets que je leur fais suivre. »

Concernant les manuscrits :
« On commence à recevoir des manuscrits français. Nous sommes un éditeur québécois de littérature, et pas un éditeur de littérature québécoise. La plupart de nos auteurs sont québécois (si l’on excepte les traductions de textes scandinaves), mais on n’a pas vocation à le rester. Ce qui nous intéresse, ce sont ce que les jeunes générations ont à dire sur l’époque en cours. Nous avons prétention à publier des textes universels. Et en ce sens, la nationalité des auteurs importe peu, tant qu’ils ont des choses à dire, et du style pour le dire. On a publié un français pour le moment : Paul Kawczak, et on ne se privera pas de recommencer. Ce qui compte c’est le texte : sa pertinence, sa qualité. »

A VOIR: le replay de la rencontre sur YouTube

A LIRE: deux chroniques de romans publiés aux éditions de La Peuplade, ici et ici