par @b.a.books
Direction le Brésil pour ce Vleel consacré à Edyr Augusto, à l’occasion de la sortie de Casino Amazonie, son dernier roman traduit par Diniz Galhos (présent ce soir-là pour une traduction en live de haute volée) et publié aux éditions Asphalte.
Edyr Augusto a baigné dans un milieu artistique dès son plus jeune âge et n’a jamais été limité dans sa créativité artistique. Il a écrit sa première pièce de théâtre à 16 ans, son premier recueil de poésie à 19 ans… Il cumule son statut d’écrivain à une carrière de journaliste, ce qui lui permet d’écrire vite, très vite.
Son tout premier roman s’intitulait Belém et depuis, il n’a de cesse d’écrire sur cette ville et l’Etat dont elle est la capitale : le Pará.
Belém, qui a vécu les ruées vers le latex puis vers les minerais rares, est une ville-monde, cœur de toutes les richesses et de toutes les pauvretés : trafic de drogues, de bois précieux, groupes criminels, corruption… Tout y est réuni pour donner de la matière aux romans d’Edyr Augusto. Ses romans sont une dénonciation des pires vices de son pays : violences, sexe, crimes,…
Dans Casino Amazonie, on croisera des salles de jeux illégales, des médecins qui ne savent plus comment dépenser leur argent, et une ambitieuse joueuse en passe de rafler la mise…
Même si le Brésil a du mal à reconnaître ses propres talents en dehors de Sao Paulo ou Rio de Janeiro, Edyr Augusto connaît de plus en plus le succès dans son pays mais également à l’internationale. En France, il doit sa reconnaissance du public aux éditrices d’Asphalte et à son traducteur Diniz Galhos : Edyr salue le travail de Diniz et estime sa chance d’avoir un aussi bon traducteur. Ils ont reçu conjointement le prix Caméléon de l’Université Jean Moulin Lyon 3 en 2015.
La soirée ensoleillée nous a permis d’écouter Edyr fredonner une reprise de Jane Birkin et de retrouver avec délectation Diniz à la lecture (rappelez vous la lecture d’Hakim…) !
A VOIR : (Re)vivez toute la rencontre en replay sur la chaîne YouTube VLEEL !
A LIRE : deux chroniques du roman d’Edyr Augusto, ici et ici.
Edyr Augusto