Rencontre avec Agullo et Yan Lespoux

par | 20 juin 2021 | 0 commentaires

Par Anthony @serial_lecteur_nyctalope

La lourde responsabilité du dernier compte-rendu de la saison me revient avec bonheur. Cela faisait de longs mois que je souhaitais inviter les éditions Agullo dans VLEEL avec leurs couvertures au design épuré et l’objet identifiant chaque livre.

Nadège Agullo qui fut également à l’origine des Éditions Mirobole en 2011 s’occupait auparavant de la cession de droits. Pendant dix ans, en Angleterre elle découvre une littérature plus confidentielle : celle des pays de l’Est dont elle tombe sous le charme. « Éduquée au système anglo-saxon » après ses années outre-Manche il a fallu s’adapter au système français lors de son retour pour devenir éditrice.
Autour de trois axes principaux, Nadège Agullo ouvrait la porte à une nouvelle aventure : « les territoires, la littérature de genre et l’identité graphique ». Au sein d’Agullo avec Sébastien Wespiser notamment, chaque personne peut dénicher des textes qu’il s’agisse d’Estelle Flory en charge de la partie éditoriale ou de Sean Habig pour la conception graphique déjà présente chez Mirobole.

Abolir les frontières. Avec un tel slogan, il paraît difficile de passer à côté de cette maison d’édition bordelaise. Avec un catalogue d’une grande richesse culturelle, elle accueille en son sein Valério Varesi mais également Frédéric Paulin ou encore Dmitri Lipskerov. Avec une charte graphique reconnaissable, un nouveau tournant dans les derniers mois voit le jour et cela marche avec l’obtention récemment du Prix de Quai du Polar pour Jurica Pavicic pour son roman L’eau rouge. Avec cette volonté de défricher certains pays voisins européens dont on ne connaît que bien peu, l’angle éditorial devient une care à jouer dans le marché si vaste de l’édition.

L’événement de l’année pour cette maison c’est aussi la création d’une nouvelle collection après Agullo Fiction et Agullo Noir, voici Agullo Court qui réunira des textes courts de nouvelles. C’est Yan Lespoux avec Presqu’îles qui démarre les hostilités en janvier avec un certain succès pour ces nouvelles au cœur d’un Médoc décomplexé.

« Ces tranches de vie ne pouvaient se réaliser que sous la forme de nouvelles », elles qui ont débuté sur un simple post Facebook, la belle histoire avait déjà débuté. Pour Nadège Agullo, il s’agissait aussi de promouvoir un auteur talentueux de la région et le moins que l’on puisse dire est que Yan Lespoux n’en manque pas. Avec un travail sur chaque chute et toile de fond, on appréhende le Médoc en totale disparité de la carte postale habituelle. Si vous ne connaissez ni cette maison ni ce recueil vous êtes pardonnés. Mais après cette rencontre vous n’aurez plus d’excuse.

A VOIR : le replay de la rencontre sur la chaîne YouTube VLEEL.

A LIRE : deux chroniques du roman de Yan Lespoux, ici et ici.

vleel_🔥 « Ces tranches de vie ne pouvaient se réaliser que sous la forme de nouvelles », elles qui ont débuté sur un simple post Facebook, la belle histoire avait déjà débuté. Pour Nadège Agullo, il s’agissait aussi de promouvoir un auteur talentueux de la région et le moins que l’on puisse dire est que Yan Lespoux n’en manque pas. Avec un travail sur chaque chute et toile de fond, on appréhende le Médoc en totale disparité de la carte postale habituelle. Si vous ne connaissez ni cette maison ni ce recueil vous êtes pardonnés. Mais après cette rencontre vous n’aurez plus d’excuse 😅