Le roman de Leïla Bouherrafa a beaucoup plu à l’équipe Vleel. Et il mérite votre lecture! Voici quelques extraits de cette très belle rencontre littéraire en compagnie de son éditeur.
Pourquoi avoir créé Allary éditions ? (Guillaume Allary)
« Il n’y a rien de plus difficile que de s’imposer comme auteur », « c’est une activité extraordinairement solitaire ». « Ce que j’aime, c’est d’avoir la liberté de mettre les auteurs au cœur du processus d’une maison d’édition ». Afin d’assurer cet accompagnement « l’indépendance implique de publier peu de titres- une douzaine par an », et « de publier des auteurs avant de publier des livres ».
A propos de sa rencontre avec l’écriture de Leïla : « je savais au bout de vingt pages que j’allais la publier ».
Leïla Bouherrafa se définit comme « une très grande lectrice ». « Je fais partie de votre secte de lecteurs » dit-elle , « un jour j’ai voulu m’essayer à mon tour à l’écriture ».
Dans son deuxième roman, on retrouve son expérience dans le milieu associatif : « j’enseignais le français auprès de réfugiés. Au sein d’un même groupe je voyais des jeunes du monde entier avec des problématiques uniques mais à aucun moment je me disais que j’écrirai sur cette expérience ».
« Mon écriture est intuitive. J’ai été moi-même surprise d’écrire sur ce sujet ».
Son personnage principal porte un prénom très proche du sien car « sa poésie l’a emporté sur tous les autres » et qu’avec « mon personnage on partage la même sensibilité ». « J’avais envie d’écrire vraiment un langage et une poésie bien à elle », « pouvoir jouer avec le français et ses expressions, imaginer ce que quelqu’un qui les découvrait pouvait en penser – c’était hyper jouissif ».
Le roman est traversé par de très beaux personnages secondaires mais « à aucun moment je n’ai considéré ces personnages comme secondaires. Ils ont tous une importance capitale pour l’histoire, chacun renvoie à une image de la France dysfonctionnelle ».
A VOIR: le replay de la rencontre sur la chaîne YouTube
A LIRE: deux retours de lecture sur le roman de Leïla Bouherrafa, ici et ici



