Frédéric Perrot aurait pu arriver dans VLEEL avec son camion à glaces (rapport à la couverture de son livre) mais il est arrivé avec son premier roman, Pour une heure oubliée, publié en janvier dernier.
Il nous a confié avoir vécu l’écriture comme « un saut dans le vide », sans savoir réellement s’il serait un jour édité.
Mais son projet croise le chemin de Philippe Geluck puis atterrit chez Mialet-Barrault qui, très vite le rappellent, emballés par son texte.
Homme de cinéma, fan de Djian, de 37°2 le matin, de Beineix mais aussi influencé par Alain-Fournier qui lui ont donné l’envie d’écrire, il voulait s’appuyer sur un personnage libre (d’où le camion à glaces ambulant), dont l’insouciance se verrait brisée soudainement par des secondes décisives dans sa vie, convaincu que selon les choix qu’on fait à la seconde près, nos vies peuvent être bien différentes.
Et c’est le cas d’Emile, le personnage principal de son roman qui se retrouve accusé de meurtre alors que lui-même n’en a aucun souvenir…
Son rapport au temps que nous explique Frédéric Perrot permet de mieux comprendre la chronologie éclatée entre passé-présent et futur de son roman. Rejetant toute forme de routine du quotidien, angoissé par le temps qui passe, mû par une nostalgie qui le pousse à casser toute forme d’habitude, la vie de son personnage sera tout sauf monotone et tranquille.
Gageons que ce rapport au temps sera à nouveau un sujet central de son prochain roman qu’il est en train d’écrire.
A VOIR: le replay de la rencontre est en ligne sur la chaîne Youtube
A LIRE: deux chroniques sur le roman de Frédéric Perrot, Pour une heure oubliée, ici et ici