Rendez-vous pour une rencontre en ligne inédite à l’occasion du Prix Libraires en Seine. Vous pourrez découvrir trois des six finalistes du Prix littéraire lors d’une rencontre littéraire via Zoom en présence de :
– Mariette Navarro pour son livre Ultramarins aux éditions Quidam, interviewée par Aude Monjaret de la librairie Dédicaces de Reuil.
– Gouzel Iakhina pour son livre Les enfants de la Volga aux éditions Noir sur Blanc, interviewée par Thibault Radenne de la librairie L’écriture à Vaucresson et traduite par Maud Mabillard.
– Antoine Desjardins pour son livre Indice des feux aux éditions de la Peuplade, interviewé par Thomas Auxerre, de la librairie L’amandier à Puteaux.
Créée en 2012, l’association Libraires en Seine regroupe 10 librairies et 50 libraires de l’Ouest parisien.
L’Amandier, Puteaux – Au Pays des Livres, Colombes – Le Baron Perché, Courbevoie – Les Beaux Titres, Levallois-Perret – La Boîte à Lettres, Asnières-sur-Seine – Les Cyclades, Saint-Cloud – Dédicaces, Rueil-Malmaison – L’Ecriture, Vaucresson – Librairie Nouvelle, Asnières-sur-Seine – La Suite, Versailles
Ensemble ils échangent et partagent leur amour des livres et de leur métier, et ils ont créé le premier site internet de libraires indépendants de vente de livres numérique, ainsi que les prix Libraires en Seine, P’tits Bouquineurs et Bouquineurs en Seine.
L’association de libraires indépendants célèbre la 10ème édition de son prix Libraires en Seine, lors d’une journée festive et littéraire en bords de Seine le 26 juin à l’Ile de Monsieur (Sèvres).
Les libraires ont sélectionné à l’automne les finalistes parmi leurs coups de cœurs de lecture 2021. Depuis janvier ce sont les lecteurs qui les lisent et qui voteront avant le 21 mai 2022. Les lauréats seront dévoilés le 26 juin.
A bord d’un cargo de marchandises qui traverse l’Atlantique, l’équipage décide un jour, d’un commun accord, de s’offrir une baignade en pleine mer, brèche clandestine dans le cours des choses. De cette baignade, à laquelle seule la commandante ne participe pas, naît un vertige qui contamine la suite du voyage. Le bateau n’est-il pas en train de prendre son indépendance ?
Ultramarins sacre l’irruption du mystère dans la routine et l’ivresse de la dérive.
Nous sommes dans la région de la Volga, dans les premières années de l’URSS, en 1920-1930. Jakob Bach est un Allemand de la Volga : il fait partie des descendants des Allemands venus s’installer en Russie au XVIIIe siècle.
Bach est maître d’école dans le village de Gnadenthal, une colonie située sur les rives du fleuve. Un mystérieux message l’invite à donner des cours à Klara, une jeune fille vivant seule avec son père sur l’autre rive de la Volga. Bach et Klara tombent amoureux, et après le départ du père, ils s’installent ensemble dans la ferme isolée, vivant au rythme de la nature. Un jour, des intrus s’introduisent dans la ferme et violent Klara. Celle-ci mourra en couches neuf mois plus tard, laissant Bach seul avec la petite fille, Anntche.
Après la mort de Klara, Bach s’éloigne du monde et perd l’usage de la parole. Tout en élevant l’enfant, il écrit des contes, qui de manière étrange et parfois tragique s’incarnent dans la réalité à Gnadenthal. Un autre enfant fait alors son apparition à la ferme : Vasska, un orphelin vagabond qui bouleversera la vie d’Anntche et Bach…
Soumise à la frénésie incendiaire du XXIe siècle, l’humanité voit sa relation au monde déséquilibrée et assiste avec impuissance à l’irréversible transformation de son environnement.
Explorant cette détresse existentielle à travers sept fictions compatissantes, Antoine Desjardins interroge nos paysages intérieurs profonds et agités. Comment la disparition des baleines noires affecte-t-elle la vie amoureuse d’un couple ? Que racontent les gouttes de pluie frappant à la fenêtre d’un adolescent prisonnier de son lit d’hôpital ? Et, plus indispensable encore, comment perpétuer l’espoir et le sens de l’émerveillement chez les enfants de la crise écologique ?
Autant de questions, parmi d’autres, que ce texte illustre avec nuance et tendresse, sans complaisance ni moralisme.
Indice des feux peint les incertitudes d’un avenir où tout est encore à jouer.
“Il faut prendre soin, mon homme. Prendre soin de tout, en particulier de ce qui est en train de disparaître.”