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Rencontre littéraire Sabrina Champenois & Guillaume Tion

JEUDI 3 AVRIL À 19 H
S’inscrire à la rencontre littéraire
Rendez-vous pour une rencontre littéraire en ligne avec Sabrina Champenois et Guillaume Tion pour leurs ouvrages Les suppliciées d’Appoigny et La disparue du cinéma aux Éditions 10-18 & Libération . La rencontre sera en direct sur la plateforme Zoom.
La rencontre littéraire sera ainsi animée par Anthony Lachegar, aka Serial Lecteur Nyctalope
Rencontre en ligne gratuite et ouverte à tous
📖 LES LIVRES
Date de parution : 27 Mars 2025
Les suppliciées d’Appoigny
Janvier 1984. À Appoigny, petit bourg de l’Yonne à quelques kilomètres d’Auxerre, une jeune femme de 18 ans parvient à s’échapper de l’enfer dans lequel elle vit depuis trois mois. À la police, elle raconte : un couple en apparence ordinaire, Claude et Monique Dunand, l’a séquestrée dans la cave de leur pavillon, où elle a subi viols et tortures à caractère sexuel. De la part du maître de maison mais aussi d’une trentaine de » clients « , des hommes qui payaient pour lui infliger ces sévices.
Elle en porte les stigmates. Et Huguette alerte: une autre fille, Mickaëlla, est encore prisonnière, et en grand danger. Comme Huguette, elle a été recrutée par le couple via une offre d’emploi ; comme Huguette, elle est pupille de la DDASS. De ces jeunes femmes, Claude Dunand savait que leur disparition n’inquièterait pas grand monde, voire personne. Lors de sa fuite, Huguette a eu la présence d’esprit d’emporter des photos et des carnets de Dunand. Pourtant, lors du procès qui se déroule à Auxerre fin 1991, et malgré une longue instruction, les accusés ne seront que trois dans le box. Car entretemps, les carnets, pourtant mis sous scellés, se sont volatilisés.
Le verdict tombe : Claude Dunand est condamné à perpétuité. Mais, sans période de sûreté, il sera libéré dix ans plus tard.
Après le procès, plusieurs témoins liés à l’affaire vont mourir dans d’étranges circonstances, et Pour Huguette et Mickaëlla, c’est la double peine. Comment expliquer ces anomalies ? Bientôt, la rumeur enfle: Claude Dunand a parlé d’une » organisation « , de clients haut placés, de notables. Des individus qui auraient eu grand intérêt à adoucir sa peine, en échange de son silence. Et Dunand ne serait-il pas lié à Emile Louis, le boucher de l’Yonne, plus tard condamné pour l’assassinat de sept jeunes femmes placées à la DDASS ?
Alsace, mai 1995. Carole Prin est sur le point d’accoucher. Avant de se rendre à la maternité, elle appelle son compagnon, Roland Moog, pour le prévenir. Celui-ci quitte son travail de projectionniste au cinéma Star de Strasbourg pour la rejoindre. Mais arrivé à l’hôpital, c’est l’incompréhension : Carole n’apparaît sur aucun registre. La jeune femme s’est volatilisée. Si l’enquête de police émet des soupçons à l’encontre de son petit ami, aucune preuve ne permet de l’inculper. D’autant que Roland, malgré son caractère froid et distant, parait affecté par la situation et participe même avec la famille de Carole à une émission télé pour la retrouver.
Quatre ans plus tard, alors qu’il vide un box occupé par les affaires de son frère, le jumeau de Roland Moog effectue une sombre découverte. En ouvrant une malle cadenassée, il tombe nez à nez avec des restes humains. Pris de panique, il s’en débarrasse près d’une déchetterie. Quelques jours après, il décide de prévenir les enquêteurs. Les analyses sont formelles : il s’agit bien des corps de Carole et de son bébé sur le point de naître. Commence alors le procès : qu’a-t-il bien pu se passer cette journée de mai 1995 ? Pourquoi Roland Moog a-t-il tué sa conjointe et comment est-il parvenu à cacher le crime pendant plusieurs années ?
📖 LES AUTEURS
Crédit Photo © Editions 10-18
Sabrina Champenois est journaliste, notamment critique de polars. Elle a intégré Libération en 1994, et y occupe actuellement le poste de rédactrice-billettiste au service Société après avoir œuvré aux services Édition, Portrait, Next et Modes de vie.
Guillaume Tion est journaliste à Libération. Après avoir couvert l’actualité lyrique et théâtrale pour le service Culture et tenu en parallèle une chronique radio sur France Musique, il est désormais responsable adjoint des pages Société du quotidien.

