Dimitri Rouchon-Borie, Le Tripode et VLEEL c’est une fabuleuse histoire. Le lauréat du Prix Vleel 2021 revient avec un nouveau roman, « Le chien des étoiles ». Alors évidemment, il a été le premier invité de cette rentrée littéraire; et quelle rencontre littéraire!
Après Le démon
« J’ai l’impression d’être né avec Le Démon de la colline au loup. Ce livre m’a ramené au monde de façon intense ». Si intense que la question de continuer à écrire s’est réellement posée.
Frédéric Martin, son éditeur, et son « coach de vie” (dixit Dimitri), nous confie qu’il « est quelqu’un qui reste en recherche. Il ne sait pas ce qu’il va écrire », rappelant qu’il n’aura jamais plus l’innocence du premier roman.
« J’ai commencé à écrire « Le chien des étoiles dans une pizzéria ». Je ne savais pas où j’allais ».
L’enfance
« Je ne me remets pas du traumatisme des enfances gâchées ».
« On est qui ? On fait quoi quand on revient au monde après la violence ».
« Les silences cachent des souffrances » absolues qui empêchent toute forme d’expression. D’où des personnages qui parlent peu.
Les trois personnages dans Le chien des étoiles s’unissent et cherchent un réconfort au cœur de la souffrance.
Vers la poésie
« Plus j’écrivais ce texte moins j’arrivais à tolérer la souffrance d’autrui », il a donc fallu trouver le chemin de la poésie.
« On se sauve en rêvant », voilà ce qu’insuffle le personnage de Gio.
« Celui qui ressent, qui regarde, est déjà un écrivain » affirme Frédéric Martin pendant la rencontre littéraire. Voilà sans doute la grande force de l’écriture de Dimitri Rouchon-Borie, qui une fois encore fait entendre une voix et toute la profondeur et la sensibilité d’un personnage amoché par la vie.
A voir, le replay de la rencontre sur la chaîne YouTube