VLEEL a toujours su développer notre goût du voyage. Ce soir-là c’est à Cuba que nous partagions une rencontre littéraire passionnante avec William Navarrete. Écrivain, traducteur et journaliste, il a grandi enfant à Cuba, pour finir par fuir et renier son pays aux prises avec la dictature castriste. C’est le cœur du sujet de son dernier roman Cuba spleen, publié chez Emmanuelle Collas.
La genèse
« J’ai toujours milité d’une façon ou d’une autre contre la dictature. Dans tous mes livres il y a un parti pris politique », mais le déclencheur fut pour ce livre en grande partie la période du Covid parce que les gens parlaient à tort et à travers de dictature.
Une histoire politique
La France est longtemps passée à côté de la juste connaissance de la dictature cubaine: « Il n’y a pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir; notamment quand ça porte atteinte à sa vision du monde ». Force est de constater que La France a souvent présenté Fidel Castro comme un chef charismatique sympathique, notamment les intellectuels français communistes (cités dans son récit) par pure « fidélité pour leur idéologie ».
Un spleen éternel : « Ce n’est plus mon pays ».
« Cuba s’est beaucoup éloigné de ma vie »
William Navarrete, parti il y a 32 ans, est indéniablement marqué au fer rouge par son enfance au cœur de la dictature: « il y a des mots que je bannis de mon vocabulaire car ils ont à voir avec le castrisme », « j’ai longtemps pensé être encore sur écoute ».
« L’écriture m’a permis de me soulager d’un poids », progressivement.
Un texte comme un avertissement : « tous les extrêmes, il faut les fuir comme la peste ». Espérons que sa voix sera largement entendue…
Et pour l’entendre, retrouvez le replay de la rencontre sur YouTube ou en podcast !
A VOIR: le replay de la rencontre littéraire avec William Navarrete
A LIRE AUSSI: des extraits de retours de lecture de Cuba Spleen
