Harper et Collins ce sont deux cents ans d’existence aux Etats-Unis et depuis quelques années une ouverture à la littérature française. La collection “Traversées” dirigée par Marie Eugène cherche à “être bouleversée dans une certaine perception du monde”. Répondant parfaitement à ces critères, Agnès de Claireville et Matthieu Seel ont tous les deux vu leurs premiers romans publiés chez Harper et Collins et ont été reçus à cette occasion par Vleel pour une rencontre littéraire.
Qu’est-ce qui déclenche l’écriture sur un sujet intime?
(Agnès)
“Je ne pense pas l’avoir écrit pour des raisons cathartiques mais surtout pour qu’on parle de ce sujet. L’idée était de le tendre à quelqu’un et particulièrement à la jeunesse”.
(Matthieu)
“Aller sur la place du village et faire entendre toutes les problématiques rencontrées.” ‘L’intime devient public”.
La forme du texte
(Agnès- un roman à quatre voix)
“Je ne voulais pas qu’on soit enfermé dans une dualité mère/fille. Il était important pour moi de faire entendre différentes voix”.
Entre soutiens et silences familiaux, “le fait de passer par la fiction et par un pseudonyme, c’est une manière de les protéger”.
(Matthieu)
“C’était trop pesant pour me demander un instant si je devais inventer des personnages.” “Je ne me vois pas comme porteur d’un message mais comme le porte-parole d’un parcours.”
“Le but était que les autres puissent s’en emparer complètement.”
Le titre?
La poupée qui fait oui– “la référence à la chanson de Polnareff permettait d’emblée d’interroger sur des réalités qu’on a acceptées trop longtemps”
Rien ne dure vraiment longtemps “Le titre a été soufflé par Virginie Despentes.”
Si les uppercuts et les punchlines ne vous font pas peur, le replay et le podcast de cette rencontre littéraire sont disponibles !
Par @hanyrhauz & @sandra_etcaetera
A lire des extraits de retours de lecture du roman d’ Agnès de Clairville et des extraits de retours de lecture de celui de Matthieu Seel
A voir: le replay de la rencontre

