Par @encoreunlivre
Carine Joaquim s’est prêtée à l’exercice difficile de défendre son premier roman publié en maison d’édition, chez La Manufacture de Livres.
Elle nous parle de son rapport à la lecture qui la mènera au monde de l’écriture, son envie d’être publiée mêlée aux doutes et à l’appréhension d’être dépossédée de son texte. Pierre Fourniaud, son éditeur ne changera que le titre, le texte étant déjà «très abouti».
Carine Joaquim dévoile cette sensibilité pour les textes sombres, ancrés dans la société.
Enseignante d’histoire-géographie, elle puise dans son quotidien ses nombreuses rencontres et expériences, ce qui se ressent dans la façon dont sont écrits avec autant de réalisme ses personnages à la psychologie fine et subtile.
Dans Nos corps étrangers ils sont la grande force de ce roman, selon encore Pierre Fourniaud, « on a l’impression qu’ils existent vraiment, ils sont à la fois minables et à la fois héroïques ».
Qu’il est difficile de parler de ce titre Nos corps étrangers tant il aborde de multiples sujets et sans révéler sa thématique qui éveille la curiosité et l’incompréhension, cette rencontre littéraire a été enrichissante par ces échanges entre l’auteure et son éditeur qui a mis en lumière un texte intense et une plume d’une grande justesse.
A VOIR : le replay de la rencontre en ligne sur YouTube.
A LIRE : deux chroniques, ici et ici.
